Risques et prévention du cancer du côlon

1er degré: parents, frères et sœurs, enfants
2ème degré: grands-parents, tantes, oncles
3ème degré: arrière-grands-parents, cousins

Hauptrisikofaktor für die Erkrankung ist das Alter: Mehr als die Hälfte der Erstdiagnosen entfällt auf Menschen über 70 Jahre, nur etwa 10 Prozent der Krebserkrankungen treten vor dem 55. Lebensjahr auf. Die Häufigkeit von Darmkrebs nimmt bei jungen Menschen in Europa seit vielen Jahren zu. Die Gründe dafür sind bisher nicht klar. (Fuik F et al. Gut 2019).

Le cancer du côlon est le troisième cancer le plus fréquent chez les hommes, le deuxième plus fréquent chez les femmes; environ 4000 Suisses sont atteints du cancer du côlon chaque année. Bien qu'une légère baisse du nombre de nouveaux cas, ainsi que des décès ait été observée grâce aux nouvelles formules de thérapie plus ciblées de ces dix dernières années, environ 1600 personnes meurent encore chaque année  de cette tumeur maligne en Suisse.

Et le principe est le même pour le cancer du côlon que pour les autres cancers, plus la tumeur est détectée précocement, plus les chances de guérison sont importantes. Grâce à un dépistage précoce, le développement du cancer de l'intestin peut presque être totalement évité et dans de nombreux cas même guéri. Comme on ne détecte aucun symptôme caractéristique ou très peu au début du cancer du côlon, les tests de dépistage précoce sont très importants en cas de présence d'une tumeur maligne.

On dispose de plusieurs stratégies de dépistage, comme par ex. les analyses de selles (RSOS, FIT), le test sanguin (Septin 9) ou l'imagerie (coloscopie/sigmoïdoscopie, colonographie par CT, endoscopie par capsule). Au moment de choisir les examens de dépistage, nous devons prendre en compte les avantages et les inconvénients de la méthode, le risque pour la personne et surtout la préférence personnelle du patient. Parmi toutes ces méthodes de dépistage, la coloscopie (coloscopie intestinale) est actuellement la méthode la plus fiable pour la détection précoce du cancer colorectal. Elle est la plus sensible et adaptée de toutes les méthodes de dépistage précoce du cancer colorectal.

La coloscopie du côlon n'est pas seulement utile pour le dépistage précoce des maladies. Dans le cadre de cet examen, des stades précoces du cancer de l'intestin ou des adénomes peuvent également être détectés et souvent éliminés pendant la coloscopie. Ainsi, la coloscopie peut aussi empêcher l'évolution du cancer du côlon dès les premiers stades de la maladie. Une étude suisse a permis de démontrer, grâce à des coloscopies de dépistage et des polypectomies, on a pu réduire presque de deux tiers l'apparition du cancer du côlon (1).

La nécessité et la décision d'un rendez-vous pour la coloscopie dépendent de l'âge et des facteurs de risque des patients. Puisque le cancer du côlon se déclare principalement chez les personnes âgées et très rarement chez les moins de 50 ans sans antécédents familiaux, une coloscopie de dépistage systématique de la population moyenne est recommandée tous les 10 ans à partir de 50 ans. Un antécédent familial représente un facteur de risque évident pour le développement d'un cancer du côlon et nécessite une démarche de dépistage plus stricte.

D'une manière générale, plus le risque de cancer est élevé pour une personne, plus il est urgent et nécessaire de réaliser une coloscopie. Les cas de syndromes héréditaires beaucoup plus rares (FAP / AFAP / MAP, HNPCC) doivent absolument se faire dépister par des méthodes endoscopiques, qui doivent être complétée par des examens génétiques et une consultation de conseil pour tous les membres de la famille. Toutefois, l'efficacité et la fiabilité de la coloscopie sont décisives et dépendantes de la qualité de l'examen pratiqué. Pour effectuer des coloscopies de qualité irréprochable, il faut respecter des procédures médicales standard pour les facteurs suivants:

• Préparation de l'examen: pose des indications correspondantes, entretien explicatif et consentement du patient, stratification du risque, décision pour le type de sédatif, préparation de l'intestin.
• Pendant l'examen: évaluation de l'efficacité du transit, des taux et temps d'intubation du cæcum, documentation photographique du pôle du cæcum/de l'iléon terminal, temps de récupération, taux de détection de l'adénome, inversion dans le cæcum et le rectum, visualisation des lésions, biopsie et techniques d'ablation en cas de lésions représentées, résolution de complications, sédation et suivi des patients, documentation de l'examen.
• Après l'examen: observation des patients et sortie, rédaction du rapport, détection d'éventuelles complications.

Une coloscopie de haute qualité assure non seulement le succès de l'examen, mais contribue également de manière significative à la satisfaction des patients. Si les patients ne négligent pas ces examens si utiles, le risque de développer un cancer colorectal peut être considérablement réduit, et la détection précoce des tumeurs malignes sera assurée.